Profil d’un bénévole : François Caron

novembre 4, 2013

Nous sommes heureux de vous présenter François Caron; il est membre du Comité consultatif central et il se trouve à Québec.

M. Caron s’intéresse à la nature, à la faune, et au poisson depuis son enfance. Ayant grandi dans une ferme dans les Cantons de l’Est au Québec, il se rappelle des promenades qu’il faisait dans la forêt avec son père.

« À l’âge de cinq ans, mon père m’a amené en forêt couper du bois pour chauffer notre maison. Il m’a montré comment tendre un collet pour prendre des lièvres d’Amérique.

Je n’oublierai jamais ce jour-là. Je suis resté assis près du collet à attendre pendant des heures. Non, je n’ai rien vu ce jour-là, mais le lendemain, nous avons pris un lièvre; j’étais tellement heureux! »

C’est à peu près à cet âge-là que François Caron a commencé à pêcher.

« Près de chez nous, il y avait un petit ruisseau où je pêchais la truite tous les jours avec ma mère. Nous prenions de la truite et des écrevisses. J’avais l’impression de toujours poser des questions sur la faune. Cette même année, mon oncle, qui était chasseur, m’a dit, « Frankie, tu devrais étudier pour devenir biologiste. Les biologistes connaissent tout au sujet des poissons et de la faune.’ J’ai toujours cette passion pour la faune, la science et les connaissances – et pour bien d’autres domaines bien sûr! »

Lorsqu’il était étudiant en biologie, M. Caron a travaillé au parc national Forillon.

« C’était un magnifique emploi d’été. C’est là que j’ai compris pour la première fois le lien qui existait entre la géologie, le climat, l’habitat et la faune. »

« J’ai passé la majeure partie de ma carrière de biologiste à faire de la recherche pour le ministère des Pêches et de la Faune. Pendant 25 ans, j’ai effectué de la recherche sur les poissons migrateurs – principalement le saumon, l’esturgeon et l’anguille. Pendant ces années, j’ai travaillé étroitement avec les scientifiques du ministère des Pêches et des Océans, dont bon nombre sont encore mes bons amis. J’ai aussi été membre de la délégation canadienne au Groupe de travail sur le saumon de l’Atlantique Nord du Conseil international pour l’exploration de la Mer (CIEM). J’ai eu l’occasion de visiter différents habitats du saumon lors de l’assemblée annuelle de ce groupe –Islande, Écosse, Irlande et France sont parmi les pays où j’ai appris beaucoup sur la diversité de l’habitat du saumon. »

« J’ai eu la magnifique occasion au Québec de diriger deux grands projets sur la dynamique de la population dans la rivière Saint-Jean (région de Gaspé) et la rivière Trinité (sur la côte nord du Québec), où pendant plus de 20 ans, nous avons observé l’habitat des saumons juvéniles et des saumoneaux. Ces études se poursuivent et la quantité d’information découlant de ces projets est d’une valeur inestimable. »

M. Caron est à la retraite depuis trois ans.

« Je continue à m’intéresser au saumon, en participant au CIRSA (Centre interuniversitaire de recherche sur le saumon atlantique) qui est un groupe multidisciplinaire de six universités. Je fais aussi partie de groupes de conservation locaux et régionaux. J’ai été très heureux de me joindre à la FCSA il y a deux ans. Je crois fermement que la science est très importante pour comprendre le monde dans lequel nous vivons, et la sensibilisation et la communication sont les meilleurs moyens de nous assurer que la prochaine génération comprendra qu’il faut protéger la nature. »

« Je suis tellement heureux de participer au Comité consultatif central avec un groupe de personnes très dévouées de différentes parties de l’est du Canada. »

Les bénévoles sont essentiels au travail accompli par la FCSA. Tous les mois, nous présenterons un de nos bénévoles exemplaires pour le remercier de tout le travail effectué dans le domaine de la conservation du saumon atlantique.