Succursale de Souris et de la région de la Fédération de la faune de l’Î.-P.-É

décembre 3, 2015

Vu toutes les annonces du déclin des stocks de saumon atlantique sauvage au cours des dernières années, il est difficile d’imaginer qu’il y a eu du succès par rapport au « roi des poissons combatifs ». Toutefois, on a obtenu du succès grâce au travail et à la diligence de la succursale de Souris et de la région de la Fédération de la faune de l’Î.‑P.‑É. (SSR).

« La SSR a obtenu de nombreux résultats impressionnants, comme des montaisons de saumon grandement améliorées, depuis qu’elle a entrepris des travaux de rétablissement de l’habitat dans sa zone de gestion », fait remarquer Stephen Chase, directeur général de la FCSA.

Cette zone de gestion couvre environ 62 000 hectares (environ 12 pour cent de l’Î.-P.-É.) et englobe environ 27 bassins versants.

Depuis 2009, la FCSA a appuyé les travaux de la SSR dans ces bassins versants en accordant plus de 153 700 $ en financement. Les résultats sont impressionnants : une quantité importante d’habitat a été rétablie, et on a noté un accroissement des stocks de saumon dans le ruisseau North Lake, la rivière Cross, le ruisseau Priest Pond et la rivière Naufrage.

« En 2008, le nombre total de nids de salmonidés dans ces quatre rivières était de 431 seulement, et ces rivières étaient considérées comme les meilleures rivières à saumon sur l’Î.-P.-É, souligne Fred Cheverie, coordonnateur des bassins versants de la SSR. Ces cours d’eau avaient alors besoin et ont toujours grandement besoin d’être améliorés et surveillés. » Grâce aux efforts de la SSR, c’est exactement ce qui se passe. Les résultats ont été excellents, le nombre de nids de salmonidés ayant presque quadruplé pour atteindre 1205 en 2013.

« Ce qui est encore plus impressionnant, ce sont les résultats obtenus par la SSR dans les rivières Cow, Bear et Hay, des cours d’eau où les études ont révélé que le saumon était pratiquement disparu depuis 2002 », fait remarquer Stephen Chase. En 2011, lorsque la SRR a commencé à faire le dénombrement, on comptait seulement cinq nids de salmonidés dans ces rivières; en 2013, on en comptait 109.

Comment la SRR a-t-elle pu obtenir de tels résultats?

« Notre expérience révèle que ce qui est essayé, qui est mis à l’épreuve et qui est vrai, c’est le chemin à suivre, de souligner Fred Cheverie. Le nombre de saumons a augmenté annuellement dans chacun de nos réseaux. Nous continuons donc de faire ce qui fonctionne : installation de tapis de broussaille et d’ouvrages de billots et de chicanes, éclaircissage des aulnes ou plantation d’arbres sur les berges des rivières, enlèvement des obstacles comme les barrages de castors, les débris et les arbres abattus par le vent; de plus, généralement nous prenons toutes les mesures nécessaires pour améliorer l’habitat du poisson. »

« C’est ce type d’amélioration et de gestion directes des bassins versants qui assurent le succès, de souligner Stephen Chase, un succès qui a été reconnu à l’échelle provinciale et municipale, et en 2012, qui a permis à la SSR de recevoir le prix national de la pêche sportive décerné par Pêches et Océans Canada pour son excellente contribution à la conservation et à la protection des pêches récréatives. »

« Nous partageons ce prix avec tous les intervenants qui ont participé aux activités de la SSR au cours des années, a dit M. Cheverie. Nous avons de la chance de pouvoir compter sur la collaboration et le soutien des propriétaires fonciers et des nombreux bénévoles et partisans qui ne ménagent pas leurs efforts. Ils nous aident sur le terrain en organisant et en fournissant tous les produits pour notre dîner annuel de financement (par exemple, le homard – 600 livres de homard –ont été données par 56 pêcheurs de cinq ports situés dans notre secteur de gestion). »

Ce soutien ne provient pas uniquement du travail ardu et des résultats positifs de la SSR sur le terrain. Il provient aussi des efforts de cet organisme pour engager sa communauté en faisant de la sensibilisation dans les écoles de la région et en faisant des visites et des présentations publiques. Le site Web et la page Facebook qui sont mis à jour constamment, le bulletin trimestriel et les communications avec les médias sont aussi des moyens qui mènent à ce type de résultats.

« Nous devons aussi nos succès à un excellent soutien financier, dont celui de la FCSA », a ajouté M. Cheverie.

« Notre expérience par rapport à la FCSA a été des plus enrichissantes. Depuis la création de notre partenariat en 2009, nous avons obtenu des résultats inouïs. Ce succès peut être attribué à l’engagement de la FCSA qui a financé des travaux de réhabilitation et a appuyé de nouveaux efforts innovateurs. »

« Nous croyons que les succès seront encore plus nombreux à l’avenir. »