l’Association des bassins versant de Richmond Bay

mai 7, 2016

Les projets de restauration des bassins versants exigent beaucoup de temps et d’efforts et obligent à se mouiller et à se salir; un récent projet effectué par l’Association des bassins versant de Richmond Bay n’est pas différent.

La FCSA a octroyé un financement de 9 020 $ au groupe. Le projet était axé sur le rétablissement de l’habitat du saumon atlantique dans la rivièere Trout (Tyne Valley) et la rivière Little Trout à Richmond, à l’Î.-P.-É.

Cathy Gallant, directrice générale de l’Association du bassin bersant de Richmond Bay, dit que les deux rivières se sont détériorées au cours des années, à cause de l’érosion, de l’accumulation de sédiments, d’obstacles pour le passage des poissons et de la perte de plantes et d’arbres indigènes le long des berges des cours d’eau, tous des facteurs qui ensemble ont de sérieux effets sur la qualité de l’eau, le saumon atlantique et ses habitats.

« Nos efforts avaient pour but d’améliorer l’habitat en milieu aquatique et la diversité de l’habitat pour le saumon atlantique. Dans le bassin versant de la rivière Trout, le principal problème est causé par la sédimentation et des efforts ont été entrepris pour piéger et retirer ce sédiment. Les activités comprenaient entre autres des travaux de restauration dans les cours d’eau, comme l’installation de tapis de broussailles, l’enlèvement sélectif des débris et blocages, le creusage à nouveau d’un étang de dérivation, et la restauration des zones tampon par la plantation de 1 500 essences d’arbres indigènes. »

« D’autres travaux ont été effectués sur la rivière Little Trout et la rivière Trout, notamment l’installation de ouvrages de couverture dans les zones où la question du sédiment avait été réglé et où le cours d’eau avait retrouvé son fond original de gravier ou de roches. Nous sommes satisfaits des résultats de ces efforts. »  

M. Gallant a indiqué que plusieurs techniques de restauration appliquées par le groupe du bassin versant visent à faciliter le mouvement, le captage et la stabilisation des sédiments.

« Les tapis de broussailles sont fabriqués avec des branches d’épinette et d’aulnes et attachés sur avec des piquets et mis le long de la berge de la rivière. Les tapis aident à rétrécir les chenaux et pendant les crues, les sédiments sont piégés dans ces tapis de broussailles. Ils aident en assurant une couverture au poisson et ils peuvent stabiliser les berges des cours d’eau. »

M. Gallant dit des travaux plus grande envergure réalisé dans le cadre du projet de cette année consistaient à creuser à nouveau un étang de dérivation.

« Le nouvel étang de dérivation a été appuyé par le projet de 2013 de la FCSA et le site a dû être creusé à nouveau en 2015. La zone d’entreposage du sédiment fonctionne extrêmement bien pour capter les sédiments dans le cours d’eau et parce qu’il garde les sédiments en place. Il contribue aussi à protéger un kilomètre d’habitat de saumon valable contre le mouvement d’aval de sédiments pendant les périodes de haut débit. Également, les habitats en amont retournent à leur état original beaucoup plus rapidement que si aucune mesure de prévention n’avait été prise. Le site offre et améliorer un habitat valable en terre humide pour le saumon atlantique et est accessible au public et présente des possibilités récréatives comme la pêche à la ligne, le piégeage et l’ornithologie. » 

« Dans les cours d’eau côtiers, comme la rivière Little Trout et la rivière Trout, il est très important d’avoir un accès libre en amont et en aval pour les espèces de poisson qui suivent leurs processus biologiques normaux. De multiples barrages de castor (réservoirs) situés des eaux marémotrices aux eaux supérieures limitent le passage des poissons, augmentent les températures de l’eau et contribuent aux gros volumes de sédiments situés dans les rivières. Cinq obstacles ont été retirés et un kilomètre d’accès a été rétabli avec ce projet. »  

Le rapport final du rapport indique que 25 castors ont été enlevés. Quinze bénévoles ont participé directement au projet, ce qui représente 312 heures bénévoles, et l’installation de 39 ouvrages dans les cours d’eau.