Profil d’un bénévole: Rob Burnett

septembre 11, 2018

Nous sommes heureux de vous présenter Rob Burnett, membre du Comité consultatif de l’Î.-P.-É.

Ron Burnett est né à l’Î.-P.-É., mais il passait ses vacances estivales dans le verger de pommes de ses grands-parents dans la vallée d’Annapolis.

« La rivière Round Hill traversait le boisé de ferme, précise-t-il. Lorsque j’étais jeune, la rivière contenait beaucoup de saumons atlantiques; j’ai donc grandi en écoutant des anecdotes sur le saumon et la rivière. Malheureusement, divers facteurs ont eu des effets néfastes sur de nombreuses rivières à saumon, en particulier, les rivières de la baie de Fundy, ce qui a entraîné une énorme perte. Si un jour on trouve un moyen de rétablir ces montaisons, ce sera une grande victoire, et j’aimerais faire partie de cet effort. »

« Grâce à mon amitié avec Al Ledgerwood, président du Comité, et un excellent pêcheur à la ligne, j’ai eu la chance de pêcher le saumon partout dans les provinces atlantiques, soit Labrador, la côte ouest de Terre-Neuve, le Cap-Breton, la péninsule de la Nouvelle-Écosse, l’Î-P-É. et le Nouveau-Brunswick. Deux de mes plus beaux souvenirs sont l’observation des baleines sautant au Big Falls dans la rivière Humber, à Terre-Neuve, et la pêche à la ligne, au centre-ville d’Inverness, en Écosse. Quelles espèces merveilleuses, et tous nos efforts pour la préserver en valent la peine. »

M. Burnett fait remarquer que même s’il ne possède aucune connaissance spécialisée scientifique ou technique particulière concernant le saumon atlantique, le Comité de l’Î.-P.-É. est bien représenté par la communauté scientifique.

« J’ai passé une bonne partie de ma carrière comme conseiller juridique auprès du gouvernement du Canada dans un domaine où I’évaluation de la preuve scientifique était un élément important; et j’espère que ma perspective particulière aidera le comité. J’ai eu la chance d’avoir fait de la plongée en apnée dans la rivière Morell une ou deux fois, dans le cadre d’une étude scientifique pour observer et compter le saumon. J’ai donc pu regarder de très près l’habitat et les travaux qui doivent être exécutés pour le protéger.

« J’espère et je pense que faire tous les plus grands efforts possible pour protéger les espèces individuelles est une bonne façon de protéger la terre et de transmettre aux autres générations la plus grande partie possible de mon héritage. Ce fut un honneur de siéger au Comité de l’Î.-P.-É. de la FCSA. »

M. Burnett aimerait que toutes les demandes reçues puissent être acceptées.

« Certains travaux très valables ne peuvent pas être financés dans une même année. Il importe que nous poursuivions nos efforts afin d’obtenir suffisamment de fonds pour la conservation du saumon atlantique. Nous devons aussi être prudents concernant l’empiètement par diverses industries, y compris, l’agriculture et l’exploitation forestière – sur l’habitat du saumon, car il serait futile de recueillir des fonds pour des travaux scientifiques dans des cours d’eau qui ne sont pas bien protégés. Il est particulièrement important que les règlements écrits soient suivis par l’application de mesures protectrices qui ont été promulguées. »

Les bénévoles sont essentiels au travail accompli par la FCSA. Chaque mois, nous présentons un de nos bénévoles exemplaires pour le remercier de tout le travail effectué dans le domaine de la conservation du saumon atlantique.