La rivière Bonaventure

mars 4, 2014

Douze jeunes ont eu l’occasion de jouer à un jeu spécial de « Pêche » l’été dernier, et ils n’ont même pas eu besoin d’une tablette, d’une Xbox 360, ou d’un jeu de cartes! Il leur a fallu cependant enfiler de hautes bottes! Ils ont eu besoin aussi de chapeaux à larges bords, d’un produit anti-moustiques et peut-être d’un peu plus de patience et de dextérité que pour un jeu vidéo.

Tous de la région de Carleton à Paspébiacde la péninsule Gaspésienne au Québec, les 12 jeunes ont participé au deuxième camp de pêche sportive au saumon offert par l’Association des pêcheurs sportifs de la Bonaventure Inc.

« Nous voulions créer un camp où les jeunes en apprendraient davantage sur la pêche à la mouche, de souligner Ronald Cormier, directeur général de l’Association. Cette expérience de plaisir allait aussi nous permettre de leur enseigner des connaissances sur le magnifique saumon sauvage de la région, et de les aider à mieux comprendre et apprécier l’importance de protéger et de préserver l’habitat sensible du poisson. »

Grâce à du financement de démarrage de plusieurs sources, y compris 6 500 $ de la FCSA, l’Association a commencé à créer sa vision en 2012 : un camp rustique à environ 40 kilomètres dans le milieu sauvage de la zone d’exploitation contrôlée de la rivière Bonaventure, et une grande tente repas, une toilette portative, un mobilier de camp de base, un poteau de lampe solaire et 12 ensembles d’équipement de pêche.

Le premier camp a eu lieu au mois d’août de 2012. Ce fut en effet une magnifique expérience d’apprentissage, en commençant par cette randonnée de 40 kilomètres dans la forêt sauvage jusqu’au terrain de camping rustique (loin des appareils électroniques et du service de téléphone cellulaire!). On y a donné des leçons sur le canotage et la sécurité nautique, l’équipement de pêche, la préparation d’une canne à pêche, l’entomologie, les nœuds et le montage de mouches. Des leçons sur la pêche au lancer ont aussi été offertes, et bien sûr, le poisson était abondant!

« Tous les participants ont été enchantés de l’expérience », a affirmé M. Cormier.

Compte tenu de ce succès, la FCSA a accordé à l’Association une autre somme annuelle de 2 200 $ pour les trois prochaines années afin qu’elle puisse poursuivre l’activité jusqu’au moins 2015.

Ayant maintenant une deuxième année d’expérience d’un tel projet, M. Cormier et son Association pensent à la période qui suivra 2015. Ils aimeraient appliquer le concept du camp à d’autres zones d’exploitation contrôlée à la grandeur du Québec.

« Nous sommes persuadés que plusieurs de nos campeurs deviendront des ambassadeurs pour la conservation et la protection de nos populations sauvages du saumon atlantique, déclare M. Cormier. Certains choisiront peut-être même de délaisser leurs télécommandes de jeux électroniques pour prendre plutôt une canne à lancer et devenir des pêcheurs sportifs durant toute leur vie!

« Quelle excellente façon de garantir un brillant avenir pour les populations sauvages du saumon atlantique et la pêche sportive pendant des années à venir! »