La conservation du saumon atlantique favorise autant l’économie que le poisson

juillet 4, 2013

Question rapide. Lorsque vous entendez les mots « conservation des populations sauvages de saumon atlantique », à quoi pensez-vous?

Poissons sautant hors de l’eau? Échelles à poissons? Étiquetage?

Évidemment!

Camps de pêche? Pêche à la mouche? Tourisme?

D’accord, mais pensez-vous à la valeur économique, à l’emploi et au bénévolat? Pas tellement, peut-être?

En réalité, c’est que lorsque la Fondation pour la conservation du saumon atlantique (FCSA) finance des projets visant à rétablir et à conserver les populations sauvages de saumon atlantique, les avantages dépassent grandement la simple survie de cette espèce vulnérable.

Quelques faits intéressants :

Depuis 2008, la FCSA a accordé des subventions pour un total de 1 750 000 $ à 69 différents organismes de conservation au Canada atlantique et au Québec.

Chacun de ces organismes a embauché des gens qui ont travaillé sur les projets de conservation. Les dossiers de la FCSA révèlent que plus de 475 personnes ont travaillé sur les 142 projets qui ont été financés au cours des six dernières années. En fait, cette année seulement, environ 160 personnes  – chefs de projets, étudiants, travailleurs saisonniers, membres de nos communautés autochtones, et autres – décrocheront un emploi pour travailler sur les 38 projets de cet été qui sont en cours.

En outre, au cours des six dernières années, plus de 1 700 bénévoles ont contribué plus de 53 400 heures pour aider nos stocks de saumon vulnérables à se développer et à survivre. Ces possibilités de bénévolat augmentent non seulement la sensibilisation à la nécessité de conserver le saumon, mais elles aident aussi les gens à acquérir de nouvelles compétences et de l’expérience, et à créer de nouvelles relations qui peuvent les favoriser à l’avenir de différentes façons, par rapport à l’emploi par exemple.

Les statistiques de la FCSA indiquent aussi que la Fondation a créé des partenariats avec plus de 400 communautés, groupes ou organismes institutionnels et autochtones, et que plus de 10 000 personnes ont participé à des programmes de sensibilisation et de formation financés par la FCSA dans les cinq provinces atlantiques depuis 2008.

Pour ce qui est de la conservation, environ 50% des projets financés par la Fondation étaient axés sur la nécessité de rétablir l’habitat du poisson. L’autre tranche de 50% des projets était axée sur les quatre autres priorités de la Fondation : plans de bassins versants, reconstitution des stocks, restauration de l’accès, et éducation et sensibilisation.

« Les avantages économiques, sociaux et environnementaux de notre programme de financement sont importants, de souligner Stephen Chase, directeur général de la FCSA. Nous estimons que les effets de levier moyens de nos projets sont presque de 4 à 1. C’est donc dire que notre investissement de 1,7 million de dollars a eu des retombées d’environ 6 millions de dollars pour la valeur globale des projets quant à l’habitat conservé, aux emplois créés, aux stocks de saumon rétablis et autres bienfaits. »

Une autre bonne nouvelle c’est que la Fondation a géré son fonds de dotation d’une façon qui la favorise au maximum. Créé à partir d’une subvention fédérale de 30 millions de dollars en 2007, le fonds a généré un excellent rendement pour la FCSA, ce qui a permis à celle-ci de réaliser son mandat et d’accorder des subventions d’une valeur totale de 300 000 $ par année.

M. Chase précise : « Si nous additionnons tous les avantages, il est évident que les projets de conservation comme ceux financés par la Fondation pour la conservation du saumon atlantique sont très importants, non seulement pour l’environnement et l’avenir d’une des espèces les plus vulnérables au monde, mais aussi pour l’économie globale et la structure sociale de notre région. »