Amélioration de la passe migratoire Katchapahun

Mise en place d’un système de poutrelles et de levage : Du point de vue hydraulique, le seuil, d’une hauteur de 58 cm, servant principalement à faciliter le comptage des saumons lors de leur montée est inefficace en période de bas niveau d’eau. Il empêche l’entrée d’eau lorsque le niveau d’eau est inférieur à l’élévation de sa crête, mais de plus, la passe migratoire devient inopérante lorsque le niveau d’eau amont est inférieur à 7 cm Amélioration: Mettre en place un seuil de poutrelles opérées à l’aide d’un appareil de levage. Le système de poutrelles et l’appareil de levage doivent être installés vis-à-vis des glissières situées au centre du canal. La zone située entre le nouveau seuil et l’entrée du canal, plus en aval, servira maintenant de bassin de comptage des saumons. Le niveau dans le bassin sera maintenu par la passe existante en bois qui est mise en place à l’entrée du canal. Le niveau minimal dans le canal sera de l’ordre de 25 à 30 cm, ce qui sera suffisant pour assurer des conditions adéquates de profondeur aux saumons. Lors de la baisse du niveau d’eau en amont de la passe migratoire, le nouveau seuil pourra être abaissé à deux reprises de 15 cm en enlevant à chaque fois une poutrelle, ce qui permettra d’augmenter le débit acheminé dans les bassins. Avec ce nouveau système, la passe migratoire pourra être opérationnelle pour des niveaux d’eau amont de l’ordre de 30 cm inférieur au niveau minimum actuel d’exploitation. 2 – Réparation du mur et de la glissière de la passe située à la sortie du premier bassin : La passe située à la sortie du premier bassin de la passe migratoire est endommagée en raison de la rupture d’une partie du mur. La largeur de cette passe est d’environ 1,2 à 1,5 m, comparativement aux autres passes de 0,50 m de largeur. Une telle géométrie réduit la profondeur d’eau dans le bassin amont et ne favorise donc pas les conditions de montaison. Amélioration : Reconstruire le mur ayant subi une rupture de manière à obtenir une passe de largeur identique aux autres. 3 – Enlèvement d’un bloc nuisant à la montaison : Une roche de 2 à 3 m placée sous le jet à la sortie d’un bassin nuit aux conditions d’approche du saumon s’apprêtant à remonter le bassin suivant. Amélioration : Fissurer le bloc et répandre les morceaux dans le bassin. Différentes méthodes peuvent être employées, mais de manière générale, le forage de trous dans le bloc selon des patrons biens définis sont requis. Ces trous servent à introduire, par exemple, une sonde qui fournit une pression hydraulique au coeur de la pierre qui pourra la faire éclater. Il serait aussi possible de remplir ces trous d’eau au début de l’hiver, de les caper et d’attendre que le gel provoque l’expansion de l’eau et l’éclatement de la pierre. Une fois la pierre éclatée en morceaux plus légers, ces derniers peuvent être déplacés. En aucun cas, les techniques qui seront utilisées ne devront endommager la passe migratoire.